Musikmesse, Oleta Adams conclut les débats avec maestria.

Chaque année un peu plus que la précédente, la programmation de la Musikmesse se rapproche de celle des festivals de grande envergure, avec des noms de plus en plus prestigieux. Avec le prix de la ville (Der Frankfurter Musikpreis 2016), décerné cette année au violoniste allemand David Garrett, la capitale financière de l’Europe entend jouer une partition de plus en plus étoffée dans le domaine de la promotion de la musique.

Et ce n’est pas un hasard, si cette année, le prix est allé à un représentant de la branche classique. Confirmant son caractère ouvert sur tous les styles musicaux. Et pourtant, rappelons-le, ce festival ne s’inscrit que dans le cadre d’une foire internationale de la musique, qui se veut le lieu d’exposition des innovations dans l’industrie musicale et les autres branches autour de la musique. Une programmation d’un festival qui affirme ses ambitions.

Oleta Adams conclut la Musikmesse avec beaucoup de classe et de grâce.

Les dernières notes musicales du festival au sein de cette foire internationale, ont été données par une grande dame de la soul, Oleta Adams. Actuellement en tournée, l’étape allemande à la Musikemesse aura été l’occasion pour les férus et amateurs de soul, gospel et jazz, de (re)-découvrir, (re)-voir cette grande dame swinguer, nous enivrer par sa puissance magie et puissance vocales, pendant qu’elle s’accompagnait au piano et/ou se faisait accompagner par la très solide formation du hr big band de Francfort. De ses anciens tubes aux nouvelles chansons de la diva, le public a vibré et a pu se rendre compte qu’à l’instar de certains vins, avec le temps, elle n’a fait et su que se bonifier. Waouh !!! Si d’aventure elle est de passage dans les parages, aucune hésitation à avoir.

© Oleta Adams/Tribune2lartiste.com

 

Parmi les pointures qui ont été programmées, le public a également pu admirer l’étincelant quartet du doux et velouté saxophoniste Branford Marsalis Quartet & Kurt Elling. Si de Brandford Marsalis, nous n’avions aucun doute quant à la qualité de sa prestation ; l’autre très bonne impression nous a été offerte par le bassiste allemand Helmut Hattler et son band : le guitariste Torsten de Winkel (New York Jazz Guerilla, Pat Metheny Group, Bimbache openART), le batteur Oli Rubow (DePhazz, Fanta4, Netzer) et la chanteuse nigeriano-allemande Fola Dada (Folashade Dada).

©Helmut Hattler/Tribune2lartiste.com

Prochain rendez-vous pris pour les 11 au 14 avril 2018.