Herbie Hancock en recordman des concerts à Vienne, toujours aussi électrisant et séduisant.

C’est le 12 juillet dernier, du haut de ses 77 printemps, que Herbie Hancock, en recordman des concerts à Vienne, s’est présenté au public pour l’avant dernière journée de la 37 Edition du  festival jazz à Vienne. Plus de 60 ans de carrière au compteur, un César, un Oscar et  14 Grammy Awards, le tableau est assez élogieux et en dit long sur le phénomène. Avant-gardiste, le claviériste-pianiste et mutant a, comme il le dit, montré que la scène reste le lieu par excellence de sa musique.

Toute ma musique démarre en concerts, sur scène. Herbie Hancock

©Tribune2lArtiste/Herbie Hancock

 

La silhouette quasi intacte, accompagné de sa garde de jeunes lions du et dans le jazz, dont le multi instrumentiste et benjamin de la bande Terrace Martin (Sax, claviers, voix), Lionel Loueke (guitare, voix) qui fait dire tout ce qu’il veut à son instrument, James Genus (basse) et de Vinnie Colaituta (batterie), que Herbie Hancock, a encore fait montre de son plein engagement dans son art, parcourant les styles, en maitre absolu des fusions qu’il est, pour se laisser re-découvrir. Celui qui a toujours su épouser les courants, voire les anticiper, reste cet alchimiste de génie qui suscite émerveillement.

©Tribune2lArtiste.com/Herbie Hancock Band

 

Une formation électrisante qui mixe à merveille les mélanges et conjugue le jazz à tous les accents. Comme pour situer, fixer les repères pour qui ne semblait pas/plus se retrouver, et en guise d’au revoir au public viennois, le chameleon man a offert un Cantaloop Island aussi électrique que rythmé…