“Time Pieces” de Kyle Eastwood, un album d’un musicien digne de son nom.

Il y a des matronymes et des patronymes comme ça, susceptibles de vous ouvrir les oreilles, les cœurs euh…,les portes, nous dit-on; Ou alors, vous les fermer simplement. Les raisons sont diverses, variées etc…Bref, il y a toujours une explication à…
Dans ces cas, soit on jouit de l’avantage de…ou alors on souffre du délit de fille/fils de… Fait est que, cette situation entraine toujours des effets.

Kyle Eastwood fait partie de cette clique là…,celle pour laquelle les portes peuvent facilement s’ouvrir parce que…;Ou alors se fermer aussi parce que … Mais généralement, c’est l’apriori favorable qui l’emporte très souvent. Et dans son cas, s’il avait choisi le même art que son paternel, peut-être que les choses seraient encore plus lisses !?

Loin du triomphe de certaines filiations musicales de très mauvaise qualité, aux gouts fades, sans aucune saveur comme on en voit…Très loin de ces ersatz de musique et de ces musiciens surfaits et vendus à renfort de battages médiatiques fallacieux, à l’opposé de ces albums de fille/fils à maman ou à papa, Kyle Eastwood est un musicien racé et propose de la musique. Du moins de ce que nous découvrons de et dans Time Pieces, album paru le 21 avril 2015.

Nous avons longtemps fermé les yeux et bouché les oreilles pour ne pas voir le fils de… dans cet album et d’autres de lui et partant, nous épargner le leurre. Ainsi pensions-nous. Erreur de jugement !? Ou alors chats échaudés !? Mais, et c’est à cela aussi que sert le temps : savoir rétablir les équilibres des choses. Nous fermons nos yeux (non plus pour les mauvaises raisons) et ouvrons grandement nos oreilles, pour apprécier cette pièce de toute beauté, de toute élégance et d’une grande magnificence qu’est Time Pieces.

Avec ou sans le patronyme de son auteur, « Time Pieces » mérite toutes les attentions dignes de son rang, celui d’un album de musique fait par un excellent bassiste/contrebassiste et compositeur qui n’a pas choisi d’être fils de…mais qui a choisi de faire de la musique de très bonne facture.

Fermez les yeux et laissez-vous envouter par le scintillement de ces notes magistralement émises par les jeux harmonieusement conjugués de Kyle Eastwood à la Basse (acoustique, électrique et fretless), Brandon Allen au Sax (soprano, Tenor), Quentin Collins à la Trompette et au Bugle, Andrew McCormack au Piano et de Ernesto Simpson à la Batterie.

En écoute “Caipirinha”: