The Volunteered Slaves: “The Day After”, un son authentique et pur.

Volunteered slaves22Ce groupe de ouf, à écouter et à savourer sans modération “, ainsi parle une oreille affûtée et directrice d’un festival dans le sud de la France, de ces 6 garçons, chacun avec une personnalité musicale bien prononcée. Inutile de bouder son plaisir lorsque, dans cette tendance de raréfaction de folie musicale pure, l’on a la chance de croiser un groupe qui, à l’instar de the volunteered slaves, incarne cette folie. Comprenez cette folie comme une authenticité et une liberté dans le son que l’on retrouve en live comme dans l’album de ces messieurs.

Lorsqu’on a l’opportunité de les avoir vus sur scène et qu’ensuite on plonge dans leur dernier album, il ressort une chose qui est: ces talentueux garçons ne trichent pas avec leur art et incarnent ce brin de folie et de candeur qui font de plus en plus défaut à la musique et hélas parfois à certains musiciens.

Des 11 pistes dont 3 intelligentes et sublimes appropriations de “Rock IT “de Stevie Wonder, “Don’t Stop Till You Get Enough” de Michael Jackson et “People Make The World Go ‘Round” des Stylisticks, The Day After est une enivrante, entrainante et pure folie jazzy comme on aimerait souvent en savourer. Un subtil alliage d’individualités qui prennent un réel plaisir à peindre leurs sons avec une originalité certaine.

Volunteered slaves22Avec, Emmanuel Duprey (Piano), Arnold Moueza (percussions), Olivier Temine (Saxophone), Akim Bourmane (Basse), Hervé Samb (guitare) et Julien Charlet (Batterie), les garçons s’éclatent et irriguent nos oreilles avec cette liesse qui s’échappe de leur instrument respectif.

The Day After est l’intangible preuve que sur  Cd comme sur la scène, the Volunteered Slaves ont ce grain de folie musicale qui préserve la beauté de l’art pour lequel ils s’engagent et qui en fait un groupe pas comme les autres, c’est-à-dire avec un son authentique et vrai. The Day After, une pure folie musicale dont on ne se lasse pas d’écouter.
En écoute “No matter what they say”